L'histoire se répète toujours... et l'on verra bientôt jaillir chez nous des dalles autonomes qui répondront à la voix et aux mouvements, sans disque dur capricieux ni lecteur de DVD bruyant, sans clavier ni souris, connectée en temps réel et à vitesse optique au réseau mondial qui veillera, entretiendra, compilera et sécurisera notre espace de travail et nos données chéries pour les rendre toujours accessibles, où que l'on soit.
Et donc comme il y a quarante ans, nous travaillerons sur un "terminal" relié à un serveur central... sauf qu'il y aura des milliers de serveurs redondants éparpillés sur la planète, invisibles pour nous, qui broieront et régurgiteront inlassablement les milliards de milliers de bits que nous produiront et que nous pourrons partager avec qui nous voulons.
Certains diront "Halte là ! Et notre liberté, notre identité, notre confidentialité...". Naïveté de penser que que nous ne sommes pas déjà épiés aujourd'hui. Notre seule défense sera justement d'être encore plus nombreux, de noyer ceux qui pourraient s'intéresser à nous sous un flot de bits duquel ils ne sauront plus nous reconnaître... Du moins pouvons-nous l'espérer en réduisant encore les chances qu'un pirate moderne ou un autre quidam mal intentionné ne s'intéresse de trop prêt à nos précieuses données.
Alors il faudra accueillir ce futur en marche avec enthousiasme, penser qu'il s'agira là de la fin de nos incapacités techniques à résoudre la plupart des problèmes actuels liés à la machine et à son système encore trop complexes, réfléchir à la joie de pouvoir accéder instantanément à notre bureau, à nos applications, à nos photos, nos vidéos, notre musique d'où que l'on soit, quelque soit le terminal utilisé, sans se soucier ni du système ni de sa fiabilité.
Pourquoi alors ne pas envisager la technologie comme la pharmacie ? Après tout, ne décide-t-on pas d'utiliser un médicament à partir du moment où ses effets positifs prévalent sur ses effets secondaires ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire