#jeanlouismaso #anticipationnumerique #anticipationsociale #futurnumerique
Le titre de cet article est volontairement le même que le titre de ce blog dont je suis l'auteur et je me rends compte qu'il a été bien choisi, sans aucune auto-congratulation ce dont je ne suis ni friand ni coutumier, ceux qui me connaissent le savent.
J'en suis venu à ce constat en allant lire mes articles les plus anciens de ce blog, ceux de 2008 en particulier, et en me rendant compte que j'avais déjà une vision éclairée de ce qu'il se passe en ce moment dans notre monde numérique, en particulier au niveau du Cloud Computing qui se généralise et s'installe enfin. Je reproduis donc ci-dessous in-extenso l'article écrit le 06/07/2008, il y a 7 ans maintenant et donc une éternité dans le calendrier informatique et numérique :
"L'histoire se répète toujours... et l'on verra bientôt jaillir chez nous des dalles autonomes qui répondront à la voix et aux mouvements, sans disque dur capricieux ni lecteur de DVD bruyants, sans clavier ni souris, connectées en temps réel et à vitesse optique au réseau mondial qui veillera, entretiendra, compilera et sécurisera notre espace de travail et nos données chéries pour les rendre toujours accessibles, où que l'on soit.
Et donc comme il y a quarante ans, nous travaillerons sur un "terminal" relié à un serveur central... sauf qu'il y aura des milliers de serveurs redondants éparpillés sur la planète, invisibles pour nous, qui broieront et régurgiteront inlassablement les milliards de milliers de bits que nous produirons et que nous pourrons partager avec qui nous voulons.
Certains diront "Halte là ! Et notre liberté, notre identité, notre confidentialité...". Naïveté de penser que nous ne sommes pas déjà épiés aujourd'hui. Notre seule défense sera justement d'être encore plus nombreux, de noyer ceux qui pourraient s'intéresser à nous sous un flot de bits duquel ils ne sauront plus nous reconnaître... Du moins pouvons-nous l'espérer en réduisant encore les chances qu'un pirate moderne ou un autre quidam mal intentionné ne s'intéresse de trop prêt à nos précieuses données.
Alors il faudra accueillir ce futur en marche avec enthousiasme, penser qu'il s'agira là de la fin de nos incapacités techniques à résoudre la plupart des problèmes actuels liés à la machine et à son système encore trop complexe, réfléchir à la joie de pouvoir accéder instantanément à notre bureau, à nos applications, à nos photos, nos vidéos, notre musique d'où que l'on soit, quelque soit le terminal utilisé, sans se soucier ni du système ni de sa fiabilité.
Pourquoi alors ne pas envisager la technologie comme la pharmacie ? Après tout, ne décide-t-on pas d'utiliser un médicament à partir du moment où ses effets positifs prévalent sur ses effets secondaires ? "
L'informatique fait aujourd'hui partie de notre quotidien, visible et invisible, mais son utilisation reste parfois complexe, trop complexe pour la majorité des êtres humains, ceux qui n'y ont pas encore accès, de loin les plus nombreux, et les autres, dont la plupart restent impuissants face aux caprices de la machine. Qu'en sera-t-il demain ? De véritables défis doivent encore être relevés...
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Ce blog a été créé pour partager une vision de l'informatique de demain et des enjeux économiques et sociologiques de l'accès universel à l'information.
"Le pouvoir au peuple", cette utopie révolutionnaire mise à mal par l'effondrement des systèmes collectivistes et par les limites aperçues aujourd'hui au sein même des régimes dits modernes, Etats-Unis en tête, reprend un peu de couleurs grâce à Internet.
Churchill a encore raison, la démocratie est le pire des systèmes mais on n'a pas trouvé mieux... Le modèle Internet, poussé à son extrème, est le seul capable aujourd'hui de lui donner tort.
Voyons donc comment cela pourrait se passer dans les années à venir...
"Le pouvoir au peuple", cette utopie révolutionnaire mise à mal par l'effondrement des systèmes collectivistes et par les limites aperçues aujourd'hui au sein même des régimes dits modernes, Etats-Unis en tête, reprend un peu de couleurs grâce à Internet.
Churchill a encore raison, la démocratie est le pire des systèmes mais on n'a pas trouvé mieux... Le modèle Internet, poussé à son extrème, est le seul capable aujourd'hui de lui donner tort.
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