Et doté de la puissance d'un x86 des années 90
IBM démarre sa conférence Think 2018 sur les chapeaux de roues avec la présentation de ce qui serait l’ordinateur le plus petit au monde au moment où ces lignes sont écrites. Il n’y a qu’à repérer le point de couleur noire sur l’illustration qui suit pour se faire une idée de la taille de ce dernier.
Dans les chiffres, l’ordinateur tiendrait sur 1 mm2, de quoi le comparer à un grain de sel. À date, seul le Micro Mote – un ordinateur présenté au public en 2015 par les ingénieurs du département du génie électrique et informatique de l’université du Michigan aux États-Unis – fait dans la même catégorie avec une surface qui approcherait les 4 mm2.
Salt – c’est le nom qu’on a choisi de lui attribuer pour le moment – est muni d’un microprocesseur dont IBM a dit qu’il rivalise avec une puce x86 des années ’90. On ne vous dira pas pour le moment de combien de mégaoctets l’ordinateur est équipé, mais on sait déjà qu’il s’agit de mémoire statique (SRAM). Enfin, si on parle d’ordinateur, c’est que des interfaces de communication avec l’environnement externe sont prévues. Salt est muni d’une unité de communication avec un afficheur à diodes électroluminescentes et d’une interface avec un détecteur de luminosité. Il est prévu que l’alimentation en énergie de la puce soit assurée par une cellule photovoltaïque.
Pour quelles applications ?
Ces ordinateurs sont utiles où l’on a besoin de capteurs intelligents miniatures, par exemple dans l’univers des objets connectés. Le Micro Mote a été présenté comme un système ordiné autonome capable d’effectuer des prises de décision sur la base d’informations collectées dans l’environnement extérieur. Il a été conçu pour pouvoir être injecté à un être vivant afin de l’intégrer dans un réseau d’objets dits intelligents. Des entreprises ont déjà passé le cap en intégrant ces puces à leur flux de travail. En février 2017, huit salariés d’une société belge se sont fait implanter des puces RFID sous la peau. Deux mois plus tard, au nord de l’Europe, en Suède plus précisément, c’était le tour des employés d’Epicenter.
Pour revenir à l’annonce liée à Salt, The Verge rapporte qu’IBM entrevoit des applications dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement et la protection contre les contrefaçons en s’appuyant sur la chaîne de blocs. La conférence Think se poursuit jusqu’au 22 mars. On en saura probablement plus à propos de cet ordinateur d’ici là.
Source The Verge, developpez.com
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